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le camping-car dans tous ses états

La Loi de Murphy appliquée au camping-car

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27 janvier 2007 19:43, par jean-yves morand

Bon sang, c’est tellement vrai ! ! ! Là on sent qu’il y a du vécu.

On peut aussi ajouter à cette liste le marché local qui s’installe autour de votre c-car au petit matin, vous intimant l’ordre de déguerpir tout en vous coupant la retraite… C’est pourtant pas de votre faute si la pancarte d’avertissement a été rendue illisible par un tag imbécile !

Vécu également, le riverain courroucé qui vient vous invectiver copieusement pendant votre déjeuner, tout simplement parce qu’il ne supporte pas la présence des c-car… Pourtant vous en avez eu du mal à la trouver cette place qui vous permet de voir la mer sans pour autant être vu. De toute façon inutile d’argumenter, ce monsieur ne vous aime pas et il vous a prévenu qu’il allait téléphoner à la police municipale !

Voilà un bon moment que vous cherchez un stationnement pour emmener votre petite famille à la baignade… en vain. Soudain, ô miracle, un petit parking pas trop près de la mer il est vrai, mais dont la barre de hauteur est levée. Mais à votre retour de la plage, un plaisantin (sans doute plus bête que méchant) a eu l’idée géniale de baisser la barrière et de verrouiller le cadenas… Pourtant, j’étais sûr d’avoir une scie à métaux dans la caisse à outils !

Cette fois ci, c’est sûr dans un coin pareil personne ne viendra troubler votre sommeil . D’ailleurs, au matin c’est ce que vous dites à votre épouse « c’était vraiment tranquille, on a bien dormi ». Quelle surprise cependant à votre descente de véhicule de constater qu’un artiste nocturne et silencieux vous a laissé quelques tags sur la porte cellule… Pas facile à effacer ces saloperies !

La baignade a été bonne, mais en cette fin de journée, il commence à faire frisquet. Une bonne douche chaude sera la bienvenue. Et c’est à ce moment là que la chaudière Alde refuse de s’allumer… C’est le contact d’allumage qui a déclaré forfait.

Encore un truc pas mal non plus : Sur le Chausson de mes parents, la production d’eau chaude était assurée par un boiler. Au moment de faire la vaisselle de midi, impossible d’allumer l’engin. Après trois heures de jurons, nous parvenons à l’extraire de son logement (pas de trappe de maintenance du brûleur, et toutes les vis disposées en dedans). C’est une araignée qui avait tissé son cocon juste devant l’injecteur de gaz !

Un souvenir de nos débuts : Pressés par la police municipale d’aller voir ailleurs (aujourd’hui il en serait tout autrement…) nous obtempérons rapidement. Pourtant, impossible de quitter les lieux : le marche pied électrique refuse de rentrer… un vilain connecteur placé dans un endroit inaccessible nous fait des siennes.

Le coup du frigo récalcitrant : Arrivés à l’étape du soir, impossible de passer sur le gaz, le brûleur refuse obstinément de s’allumer. Bien entendu le frigo est plein et sur notre Autostar 526 de 1989 il n’y avait pas de trappe de visite pour effectuer l’entretien….Bonjour l’angoisse.

L’alarme facétieuse : Garés en compagnie de plusieurs autres c-cars, nous partons faire notre ballade du soir avant le dodo réparateur. Alors que nous sommes déjà loin, nous percevons le bruit strident de notre alarme qui vient de se déclencher. Retour au pas de course, et à mon arrivée la télécommande qui ne télécommande plus rien… sous le regard énervé des « voisins ».

Beaucoup moins rigolo : Ayant trouvé « un joli petit coin » au bord du lac Léman, nous décidons d’aller pique-niquer au bord de l’eau, à quelques mètres de notre c-car qu’un bosquet dissimule à notre vue. A notre retour au véhicule, la porte arrachée pend lamentablement au bout des gonds…l’intérieur a été dévasté. C’était notre premier jour de vacances du mois d’août 1993.

Toujours en 1993 : Alors que nous traversons Nevers, je suis alerté par une fumée anormale que j’aperçois dans mon rétro. Le verdict est sans appel ; le pneu arrière droit complètement déformé est sur le point d’éclater. Par chance il y a un garage à proximité, mais en ce deuxième jour de vacances notre budget en a pris un sérieux coup !

Le coup du WC nautique : Au moment de dormir, nous sommes surpris par une odeur nauséabonde. Le flexible de liaison entre la cuvette et le réservoir du WC (trop plein il est vrai…) a rendu l’âme. Le contenu s’est répandu dans le vide technique… Mais bon sang, où ai-je mis mon rouleau d’adhésif !

Très connu : La cinquième du Ducato qui ne manque pas de vous lâcher un dimanche. De toute façon, en semaine cela aurait été pareil, les garages Fiat n’ont pas la pièce en stock !

Les premiers sports d’hiver : Plus moyen d’avancer, il faut chaîner. Pourtant, rien ne se passe comme à « l’entraînement ». Pas moyen d’accrocher le tendeur, les mains sont gelées, les vêtements trempés, et en plus il recommence à neiger ! c’est juré, la prochaine fois je prévois des gants appropriés !

La route infernale : C’est arrivé sur la côte d’azur (Mais qu’est ce que j’ai été foutre là bas ! ! !) . Ce jour là, la circulation est très dense avec des véhicules roulant au pas, pare choc contre pare choc. La route se rétrécit de plus en plus et de grosses branches basses me barrent le passage. Impossible de reculer et de faire demi tour…derrière on s’énerve… ce fut un grand moment de solitude.

Allez, là j’arrête sinon demain on y est encore… c’est fou ce qu’on accumule comme « souvenirs » en 15 ans de pratique !

Jean-Yves Morand

par Jean-Yves MORAND le 30 juin 2008

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