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le camping-car dans tous ses états

Où va-t’on ?

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18 juillet 2003 14:44, par jean-yves morand

Il est vrai que ces rumeurs ne datent pas d’aujourd’hui. Pourtant, on sent bien que depuis quelques temps, la pression devient plus forte. Mais quelle hérésie de vouloir envoyer des camping-cars en camping, alors qu’ils ont été créés pour s’en affranchir et rester libres. Cela relève d’un non sens criant. A quoi bon investir 45000 euros ou plus dans un camping-car pour aller en camping, alors qu’une caravane, bien moins chère offrira la même possibilité. Aller en camping avec un camping-car revient à acheter une tente et à l’installer dans une chambre d’hôtel, c’est stupide !!! Quant aux professionnels de l’hôtellerie de plein-air, ils devraient réfléchir avant de prétendre que nous n’apportons pas notre quot-part à l’économie, car l’achat d’un camping-car représente un effort financier d’importance. De plus, ces gens se plaignent la bouche pleine car la majorité de leurs établissements affichent complet durant la période estivale. Si la décision de nous obliger à passer la nuit en camping était prise, ce serait une grave atteinte aux libertés individuelles et également une entorse au code de la route, qui lui seul est habilité à réglementer la circulation et le stationnement des véhicules. Les professionnels du camping-car ont tirés de grands profits de la vente de leurs véhicules au cours de la dernière décennie, sans se soucier de la difficulté que nous avions à en faire le bon usage. Aujourd’hui, ils commencent à s’inquiéter, mais il est un peu tard. Voilà plus de 10 ans que nous tirons la sonnette d’alarme, que nous manifestons notre inquiétude de voir fleurir sur tout le littoral Français les arrêtés illégaux, les panneaux bidons et les barres de hauteur. Tant que le marché a cru, tout allait pour le mieux. Aujourd’hui que la tendance menace de s’inverser, le voile se lève et on commence à s’apercevoir que tous les maux dont on a accusé les camping-caristes, n’étaient en fait que des prétextes pour tenter d’éradiquer le créneau le moins rentable du tourisme Les hoteliers le crient haut et fort : "il n’y a de tourisme respectable, que le tourisme immobilier". Exit donc les camping-caristes, qu’ils fassent "comme tout le monde", ou qu’ils disparaissent ! mais alors, quelles sont nos chances aujourd’hui de voir s’améliorer la situation ? L’embellie viendra t’elle des constructeurs où des pouvoirs publiques ? Il y a fort à parier que c’est la première solution qui l’emportera, l’argent restant aujourd’hui l’axe directeur. Au mépris de tout le reste d’ailleurs. Quant à opter pour un autre mode de loisir, que ceux qui y ont pensé ne se fassent pas trop d’illusions. J’ai moi même vendu mon premier camping-car en 1999, découragé par les difficultés et tenté de passer à autre chose. Mais rien à faire, lorsque l’on a goûté au camping-car, plus rien ne peut remplacer cette philosophie si particulière des loisirs. Rien ne peur faire oublier ce formidable outil de liberté. Six mois plus tard, j’ai racheté un nouveau véhicule, avec cette fois la ferme intention d’user de mon droit au stationnement. Car c’est bien là qu’est le cœur du problème. Je peux affirmer aujourd’hui après avoir fait invalider des PV de stationnement que toute ces pseudo-interdictions ne sont que de l’esbroufe. Alors c’est vrais, réagissons, réagissez ! Tous ensembles, sûrs de nos droits, et conscient de nos devoirs, résistons à l’intimidation qui nous pourri les vacances...

Jean-yves Morand

par webmestre le 30 juin 2008

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