Une rapide découverte de la Meuse qui se poursuit en Alsace et dans les Vosges.
Nous souhaitions découvrir la Meuse dont le Comité Départemental au Tourisme nous a envoyé une magnifique documentation contenant une carte des aires de services et de stationnements destinée aux camping-caristes.
19 juillet : départ vers la Meuse. Nous prenons la route et faisons étape au camping de Chécy, situé au bord de la Loire.
20 juillet : nous nous dirigeons vers les Lacs de La Forêt d'Orient, dans les environs de Troyes où nous cherchons une étape : les concentrations de camping-cars nous font fuir et nous nous dirigeons vers le Lac de Der où un BTS à Sainte Livière nous accueillera pour la nuit. Nous y serons seuls, seulement accompagnés de gros moustiques, n'oublions pas que nous sommes en été au bord d'un lac : toute sortie nocturne du véhicule se traduira pas une attaque en bonne et due forme, la crème apaisante sera la bienvenue.
21 juillet : en route pour la Meuse. Première tentative d'accès à l'aire de services d'Ancerville : l'adresse n'étant pas indiquée sur le dépliant du Comité Départemental du Tourisme de la Meuse dédié aux camping-caristes et aucune signalisation n'étant mise en place, nous la cherchons toujours... Celle de Ligny en Barrois est signalée, mais pas en provenance de Saint Dizier, perdu ! On passe devant sans la voir... Nous prenons donc la décision de rejoindre le Lac de Madine et là, surprise : le stationnement est payant, 5 euros la nuit. Effectivement, le lieu est considéré comme un parc de loisirs. Le stationnement est repéré par des panneaux Jour/Nuit dont le modèle est déposé par ACCL. L'herbe constitue le sol des emplacements et subsistent encore les traces de la Fête Européenne qui a eu lieu quelques semaines plus tôt dans des conditions très humides...
22 juillet : un peu d'histoire. Après une très calme nuit, nous nous rendons dans la région de Verdun et cherchons à nous rendre sur les lieux des tristes événements de la Grande Guerre : décidément, la région est avare de panneaux de signalisation et ce n'est qu'après avoir tourné plusieurs fois dans Verdun que nous trouvons la bonne voie à suivre. Douaumont et ses environs nous font découvrir et deviner les horreurs d'une guerre stupide générée par quelques imbéciles et qui a tant coûté à cette région que l'on voit marquée profondément. On peut supposer que ce manque de panneaux indicateurs est voulu afin de limiter les accès à cette zone. En fin de journée, nous décidons de "changer d'air" et prenons la direction de l'Alsace et des Vosges : Baccarat sera sur notre route et le camping municipal sera notre étape pour deux nuits. Le gérant de ce camping est lui aussi camping-cariste et il est fort heureux de voir notre camping-car dont son banquier lui a tant parlé.
23 juillet : visite de Baccarat. Les cristalleries ne proposent plus de visites et un Musée a été créé. Un grand projet de réhabilitation est en cours et verra le jour en 2009.
24 et 25 juillet : Obernai. Les nuits étant très fraiches au camping municipal de Baccarat car il est très ombragé, nous prenons la direction d'Obernai pour y passer églement deux nuits. Nous en profitons pour revisiter et flaner dans cette bien belle ville.
26 juillet : le Col du Calavaire. Nous passons par Sainte Marie Aux Mines, le Col des Bagenelles puis faisons étape aux Terrasses du Lac Blanc, charmant Hôtel Restaurant qui propose quelques emplacements pour l'étape des camping-caristes moyennant finances. Nous y avons dîné : pour nous l'étape sera gratuite. Nous avons découvert ce lieu il y a trois ans et y avions été très bien accueillis, tout comme cette année d'ailleurs. Les menus proposés sont à des prix très attractifs et les mets sont des spécialités locales de l'entrée au dessert en passant par le Kir aux cerises noires et les tartes mixtes myrtilles/framboises.
27 juillet : le Col du Bonhomme. Ayant apreçu plusieurs camping-cars stationnés au parking du Col du Bonhomme, nous avons voulu y faire étape : en semaine il y a beaucoup de circulation nocturne, la D415 relie en effet Saint Dié à Colmar, c'est le lien entre les Vosges et les grandes villes d'Alsace.
28 juillet : le Markstein. Nous y poursuivons notre balade après une halte au Grand Ballon. Plusieurs camping-cars sont déjà stationnés, certains s'en iront, d'autres arriveront. C'est un lieu désormais très connu des camping-caristes et les véhicules sont de plus en plus nombreux.
29 juillet : Monthureux sur Saône. Nous commençons à prendre le chemin du retour avec une étape à l'aire de cette localité présentée dans une revue spécialisée. Nous avons voulu en avoir le coeur net : elle comporte huit emplacements délimités et stabilisés, bordés de pelouse. L'aire de vidange n'est pas idéale et ne comporte qu'une grille au centre : bordée de gros blocs de pierre, les manoeuvres peuvent devenir délicates... Un adjoint au Maire vient nous accueillir et nous donne son numéro de téléphone personnel ainsi que celui de la gendarmerie au cas où des jeunes viendraient en pleine nuit faire du gymkhana en scooter ou autres deux roues motorisés : les élus sont soucieux du bien-être des camping-caristes de passage. C'est bien la première fois en 13 ans de pratique du camping-car que nous sommes ainsi agréablement accueillis.
30 juillet : il fait chaud. Nous rentrons. Une halte à Laval vers 19h : il fait 30 degrés. Arrivés chez nous vers 23H, il ne fait plus que 15 degrés : ouf ! Un peu de fraîcheur ! Après une bonne nuit, il ne nous restera plus qu'à nettoyer le camping-car.
