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Autocaravane

le camping-car dans tous ses états

Comment nous l'avons choisi ?

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Le choix d'un camping-car n'est pas si simple. Quoique, dès lors que l'on a trouvé le modèle qui nous convient !

Si vous avez suivi cette série d'articles dans l'ordre, vous savez que nous avons été possesseurs d'une première capucine Autostar Athenor 491 en 1995, remplacée par une capucine Fleurette Casarca datant de novembre 1999. En 2006, nous avons souhaité changer ce véhicule. Le choix ayant déjà été laborieux en 1999, trouver un nouveau modèle correspondant à nos besoins, et bien sûr à nos goûts et à notre budget, ne fut pas chose très aisée : la plupart des modèles existant n'offrent pas une sécurité suffisante à nos yeux et leur conception issue des caravanes des années 50 commence à dater quelque peu, voire à devenir obsolète. Cependant, la très grande majorité des constructeurs considère que cette antique conception est toujours d'actualité. Nous ferons l'impasse sur les méthodes d'assemblage qui nous font peur : tant que ça tient ! C'est vrai qu'elles sont moches, ces boîtes blanches ou grises, aux parois verticales et rectilignes, avec des toits plats, hérissés d'objets bizarres, sur lesquels stagne l'eau de pluie que l'on reçoit sur la tête en relevant les vérins stabilisateurs... Ils sont parfois affublés de couleurs, de caches plastiques plus ou moins harmonieux censés faire joli mais qui dissimulent peut-être on ne sait quoi. Mais la très grande majorité des clients s'en contente... certainement par manque d'informations techniques.

Un camping-car est un investissement très important et nous avons voulu en avoir pour notre argent. Nous avons découvert en 2006, via Internet, un nouveau constructeur : Bolloré Motorhome. Surpris, étonnés et très intéressés par ces modèles innovants, nous avons voulu en savoir plus. Nous nous sommes rendus au Salon Automobile de Quimper où quelques modèles étaient exposés. Ayant déjà vu la gamme de véhicules depuis l'écran de mon ordinateur, ce n'était pas le cas de mon épouse. La question qui se posait à moi était : "quelle sera sa réaction à la vue de ces camping-cars hors du commun, colorés, et aux formes arrondies : va-t'elle crier au secours et partir en courant ou va-t'elle vouloir passer commande tout-de suite ?". Ce fut immédiatement le coup de foudre ! Les formes, les couleurs, les rangements, l'implantation, les technologies employées nous ont séduits et nous avons pris rendez-vous aux établissements Bolloré Motorhome dès le mois suivant, après avoir calculé dans tous les sens notre faculté à financer ce nouveau camping-car.

Ce rendez-vous avec le concepteur, Patrick Bolloré en personne (rien à voir avec le Groupe du même nom), fut du plus haut intérêt, non seulement dans la découverte des éléments constituant les véhicules, mais aussi dans les diverses étapes de la fabrication : toute question se soldait par "on va aller voir", et nous nous rendions aussitôt auprès d'un véhicule en exposition ou sur les postes d'assemblage pour découvrir les différents détails. Cette visite se solda par la signature d'un bon de commande. Il sera jaune vanille, ce sera une capucine, il sera doté de quelques options, certaines étant offertes par le constructeur. Au cours de la fabrication de notre camping-car, nous aurons l'occasion de nous rendre à l'usine, de poser de nouvelles questions : "c'est quoi ce tuyau qui descend du toit ? C'est pour évacuer l'eau de pluie, il y en a quatre, un dans chaque coin.", et de prendre quelques photos...

Quelques mois plus tard, en octobre 2007, nous prenons possession de notre capucine Bolloré Motorhome Mathilde 716. Le nombre 716 correspond à la longueur en centimètres : bien que relativement long, le poids du véhicule reste raisonnable et inférieur à 3100kg à vide, poids certifié lors du pesage à l'occasion de l'homologation de notre véhicule à titre individuel. La cellule, jaune vanille teintée dans la masse, est assemblée sur une structure homologuée UTAC, en acier galvanisé, elle-même solidement fixée sur le chassis Renault Master 150 DCi. L'utilisation du gaz est proscrite : la chaudière et la plaque de cuisson vitrocéramique fonctionnent grâce au carburant du véhicule, tandis que le frigo se contente d'un groupe compresseur électrique installé sous le plancher, assurant ainsi un plus grand silence et surtout une grande capacité pour ce modèle "table-top" : pas moins de 134 litres. Deux panneaux solaires de 130 watts chacun rechargent par beau temps les deux batteries de cellule, ce qui permet une autonomie électrique totale aux beaux jours. Associé à une suspension arrière pneumatique, le chassis Renault procure sécurité et confort routier proches d'une berline : nous avons été impressionés lors des premiers tours de roues par le silence et ce nouveau confort routier. A l'usage, notre monospace de loisirs s'avère très pratique, sûr et très confortable. De plus, nous n'avons plus à nous préoccuper des bouteilles de gaz.

Description est caractéristiques
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