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Autocaravane

le camping-car dans tous ses états

L'historique

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L'histoire de nos vacances

Comme pour beaucoup de gens dans les années 80, la toile de tente était le moyen idéal pour partir en vacances. Pas chère, facile et rapide à installer, elle ne prenait pas beaucoup de place dans le coffre de notre voiture : nous avions alors une tente familiale qui a connu en 1983 le festival Elixir, ancètre des Vieilles Charrues, mais aussi les orages pyrénéens. Puis ce fut l'année du fourgon aménagé et de la première année de notre fille, nous nous sommes privés de vacances pendant quelques années : aménagement de la maison, naissance de notre fils. Nous avons ensuite opté pour une grande tente familiale qui nous a hébergés quelques années à quatre, puis à cinq à partir de 1992. Nous avons ainsi découvert les Châteaux de la Loire en 1988, le Morvan en 1989, l'Alsace en 1990, l'Ile de Ré en 1992.

C'était une belle tente en coton, très confortable, avec un grand auvent que l'on pouvait fermer d'une façade amovible. Cette "habitation légère" nous a permis de découvrir les joies du montage de l'armature métallique, suivi de la tente extérieure puis de la partie intérieure et des accessoires, pour se terminer avec les piquets que l'on ne pouvait pas toujours enfoncer dans les terrains caillouteux et qui finissaient par plier. Nous avons dû acheter des piquets en alliage d'alu, plus costauds, que l'on pouvait utiliser dans toutes les situations ou presque.

Le premier montage de la tente était primordial : nous avons voulu nous entraîner pour pouvoir nous y retrouver plus facilement au camping. Pour cette première expérience de montage, nous avons choisi bien évidemment une très belle journée qui nous assurait de ne pas avoir de pluie. Le jardin fut le théâtre de ces tentatives devant les regards sarcastiques des parents venus voir la nouvelle habitation de loisirs.

  • Après avoir sorti les différents éléments des sacs de rangement, il fallut déchiffrer la notice de montage de l'armature. Quelle bagarre ! Le premier résultat obtenu ayant été quelque peu surprenant, la curieuse tournure que prit l'édifice suscita l'hilarité de nos observateurs... Nous avons dû tout redémonter pour obtenir une forme plus conventionnelle.
  • Une fois l'armature assemblée, il ne fallait pas en déplier complètement les pieds afin qu'elle ne soit pas trop haute pour pouvoir y poser la tente extérieure dans le bon sens : il est où, le devant ?
  • On dépliait ensuite les pieds, l'édifice obtenu prenait alors de la hauteur et avait une forme plus reconnaissable...
  • Le montage de la tente intérieure était beaucoup plus facile malgré la nécessité de disposer d'un cube rehausseur ou d'un petit escabeau, il était suivi par l'assemblage de l'auvent et de son vélum, puis des rideaux et autres accessoires.

Le résultat final fut à la hauteur de nos efforts et nous reçumes les compliments des parents, suivis de l'arrivée du chat qui décida de faire sa sieste dans l'une des chambres. En fin de journée, il lui fut gentiment demandé d'aller voir ailleurs afin de procéder à l'opération inverse : le démontage et le rangement de l'ensemble.

  • Nous devions prendre soin de bien plier et enrouler les toiles de manière à ce que le rouleau obtenu rentre dans son sac.
  • Il a aussi fallu s'attarder sur l'armature métallique et mettre en place des repères afin de s'y retrouver lors du remontage : des marquages avec des rubans adhésifs de couleur firent l'affaire.

Une remorque nous permettait de transporter le matériel de camping, y compris un petit frigo à gaz et sa bouteille. Pour maintenir le contenu à l'abri, elle fut dotée d'une rehausse maison habillée d'une bâche imperméable réalisée sur mesure. C'était toute une procédure minutieuse que de ranger tout cela correctement dans la remorque avant de partir en vacances, ainsi qu'à l'heure du retour au bercail... Chaque chose avait sa place et chaque place sa chose. Une fois la bâche fermée, on pouvait prendre la route.

  • Notre arrivée au camping se traduisait par au moins une demi-journée d'installation. Nous recherchions un endroit le plus plat et horizontal possible sur l'emplacement qui nous avait été affecté lors de notre réservation : à cette époque, il n'était pas question de partir à l'aventure dans n'importe quel camping sans avoir pris soin de réserver. Cette demi-journée était bien remplie et parfois les voisins de camping venaient nous proposer leur aide. L'ayant acceptée une fois, nous ne réitérâmes plus jamais cette erreur ! Dès que nous étions installés, nous pouvions enfin profiter des vacances.
  • Le départ nécessitait également beaucoup de temps : il fallait tout sortir de la tente avant de la démonter. Nous commencions par enlever le vélum de l'auvent. Puis l'on détachait l'auvent de la tente proprement dite, suivi de la tente intérieure puis enfin la tente par elle-même. Le tout était soigneusement brossé, plié et rangé dans le sac. On finissait par démonter l'armature dont les éléments avaient été repérés par du ruban adhésif de couleur : les montants avant étaient différenciés de ceux de l'arrière mais aussi ceux de droite et de gauche. Encore fallait-il s'en souvenir l'année suivante ! Tout le matériel était rangé à peu près comme lors du départ de chez nous : chaque chose retrouvait sa place dans la remorque.

Nous étions désormais cinq et nous nous sentions un peu à l'étroit dans notre tente. Nous fumes tentés (pas mal pour des vacanciers en tente !) par quelque chose de plus confortable et plus facile à installer. Une caravane en toile pliante remplaça notre tente familiale qui fut reprise par le concessionnaire en 1993. Elle nous accompagna deux années, dans les Alpes en 1993 puis en Auvergne en 1994. Nous avons dû également nous entraîner à son installation avant notre première sortie : l'expérience aidant, la première tentative fut bien moins hasardeuse que pour la tente précédente... Elle nous a appris à éviter de nous coincer les doigts dans les armatures !

Son montage aurait dû en principe être beaucoup plus rapide.

  • Après avoir dételé la caravane et chosi l'endoit de son implantation, il suffisait d'ouvrir complètement le capot de la remorque servant de plancher de la première chambre, en veillant à ce que la toile et les armatures métalliques suivent correctement le mouvement, tout en évitant de se coincer les doigts. Puis, de la même manière, le plateau constituant le plancher de la deuxième chambre était déployé. On dépliait ensuite la toile extérieure pour que le résultat final soit correct et on disposait nos fameux piquets en alu que nous avions gardés. La caravane était alors installée.
  • Il fallait ensuite monter l'auvent avec son armature métallique puis le vélum et les accessoires : cette étape prenait beaucoup de temps, une demi-journée était donc aussi nécessaire avant de pouvoir profiter des vacances.
  • C'est dans cet auvent que se trouvait le coin cuisine constitué par le panneau arrère de la caravane doté d'un réchaud et d'un évier, le tout monté sur quatre pieds métalliques.

Mais le résultat était à la hauteur de nos efforts : nous avions affaire à un ensemble très spacieux, très logeable et confortable. Il était constitué de deux chambres avec des matelas épais pour deux personnes dans la caravane proprement dite, et une troisième chambre optionnelle disposée sous le plateau de l'une des chambres. Entre les deux chambres, au centre de la caravane, il y avait deux banquettes longitudinales entre lesquelles on pouvait placer une table permettant d'y prendre les repas lorsque l'auvent n'était pas monté.

Le repliage s'effectuait en inversant les opérations et était similaire à celui de la tente. Après avoir tout sorti de l'auvent et de la caravane, nous pouvions commencer le démontage qui se déroulait en deux phases.

  • La première consistait à démonter l'auvent : c'est celle qui prenait le plus de temps. Nous commencions par enlever les rideaux et accessoires. La toile de l'auvent était ensuite retirée, brossée et pliée soigneusement puis roulée avec les autres éléments avant de rejoindre le sac. Cette phase se terminait par le démontage de l'armature de l'auvent qui regagnait également son sac.
  • Nous pouvions alors passer à la phase finale : le repliage de la caravane. C'était une opération rapide mais très délicate. Nous commencions par remonter et replier la toile extérieure au milieu avant de rabattre délicatement le plateau de la chambre en évitant de se coincer les doigts dans les armatures métalliques. Nous devions alors vérifier que la toile était bien rangée et ne dépassait pas du plateau ou de la remorque. Nous rabattions ensuite le couvercle, toujours aussi délicatement, en vérifiant que la toile suivait bien le mouvement, il suffisait ensuite de le verrouiller à l'aide de ses deux fermoirs. La phase finale consistait à mettre en place le panneau arrière et à le fermer. La boucle était bouclée, il ne restait plus qu'à atteler la caravane à notre véhicule.

Le dernier "repliage" eut lieu en 1994 dans un camping proche du Lac d'Aydat dans le Puy de Dôme. L'orage menaçant, nous avions eu la bonne idée de démonter l'auvent la veille de notre départ, il était donc rangé au sec. Le matin, après le petit déjeuner, le ciel devint très menaçant, nous entendions gronder l'orage qui se rapprochait. Nous avons entrepris de tout ranger comme d'habitude. Pliage du plateau de la chambre puis du capot de la caravane : l'opération fut menée promptement. C'est à ce moment ultime de la fermeture du capot que se déclencha le déluge ! Ce n'était pas grave, tout était au sec. Il nous a suffi d'atteler la caravane puis de prendre la route de notre domicile. Ce furent nos dernières vacances sous la toile. Nous avons vendu notre caravane en toile à une famille qui fut impressionnée par l'espace disponible une fois la caravane installée.

La tente est vraiment un moyen très agréable pour profiter des vacances, mais seulement quand il fait beau. On se remémore quelques orages dont l'un inonda notre première tente mais épargna la chambre en raison de la toile plastique qui en constituait le sol. Il nous revient également en mémoire l'été 1993 a Allemond, en Isère, où un matin nous sentions qu'il faisait très froid : en effet, une fois levés, nous aperçumes de la neige en altitude, il ne faisait que 4 degrés et le Galibier était tout blanc ! Des amis nous racontèrent leurs péripéties de camping dont un orage avec une tempète qui arracha leur tente et en plia les armatures.

Le dernier été 1994 sous la toile se solda donc par un pliage en catastrophe juste avant un orage qui nous fit rentrer un peu plus tôt que prévu. L'année suivante, nous étions plus à l'abri : ce fut la première d'une longue série de vacances en camping-car.

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